Dans les conditions physiologiques de base, c’est à dire au repos, le bilan hydrique de l’organisme (la différence entre la quantité d’eau absorbée et celle éliminée) est égal à zéro.
A l’effort, ce bilan est perturbé et souvent négatif, c’est à dire que la quantité d’eau éliminée est supérieure à celle absorbée.
Les pertes d’eau à l’effort sont essentiellement sudorales et permettent au corps de lutter contre l’élévation de la température du corps à l’effort. En effet la sudation est le seul moyen efficace dont dispose l’organisme pour perdre la chaleur qui s’accumule en son sein.
A l’effort, ce bilan est perturbé et souvent négatif, c’est à dire que la quantité d’eau éliminée est supérieure à celle absorbée.
Les pertes d’eau à l’effort sont essentiellement sudorales et permettent au corps de lutter contre l’élévation de la température du corps à l’effort. En effet la sudation est le seul moyen efficace dont dispose l’organisme pour perdre la chaleur qui s’accumule en son sein.
Chez le pratiquant de taekwondo, deux facteurs principaux peuvent perturber le bilan hydrique à l’effort :
Il y a d’abord l’effort physique lui même qui entraîne des pertes d’eau par la sueur quelque soit le type de sport,
Ensuite, il y a un problème beaucoup plus spécifique à la pratique du taekwondo (et de bien d’autres sports de combat) qui est celui du maintien du poids de compétition. En effet, les compétiteurs qui se trouvent à la limite supérieure de leur poids de compétition ont tendance à perdre du poids (surtout à l’approche de la compétition) par déshydratation volontaire en effectuant des entraînement intenses accompagnés de restriction hydrique et alimentaire. Certains vont, dans la même logique, essayer de perdre du poids le matin de la pesée en allant courir aux alentours du lieu de la compétition. Ces pertes de poids ne sont évidemment qu’hydriques puisque pour perdre de la matière grasse, il faut faire des exercices d’intensité moyenne pendant une heure et plus (par exemple faire un footing à vitesse lente) ce qui n’est pas le type d’exercice réalisé par ces compétiteurs.
La déshydratation entraîne des conséquences physiologiques qui sont de deux ordres :
Cardiovasculaire consistant en une élévation de la fréquence cardiaque qui lorsqu’elle arrive à son maximum entraîne une diminution de la performance et souvent un arrêt de l’activité effectuée.
Parallèlement une élévation de la température corporelle puisque l’organisme déshydraté ne peut plus éliminer assez d’eau par la sueur, pour lutter contre la chaleur emmagasinée. Plus la température corporelle s’élève, plus la poursuite de l’activité physique ou la réalisation de performance est compromise.
Chez le pratiquant de taekwondo, la déshydratation peut se manifester de la manière suivante :
-Sensation de fatigue musculaire en rapport avec un déficit musculaire en oxygène.
-Baisse de la puissance et du caractère explosif des coups portés à cause de la fatigue musculaire.
-Ralentissement lors des situations d’assauts, de fuite et de poursuite
-Polypnée en rapport avec une diminution des apports en oxygène (baisse du débit cardiaque et tachycardie).
- Troubles de la vigilance mineurs affectant une diminution de la concentration, en rapport avec le déficit général de l'hyperthermie.
- Troubles de la vigilance mineurs affectant une diminution de la concentration, en rapport avec le déficit général de l'hyperthermie.
-Allongement du temps de réaction se manifestant par un retard dans la réponse à une attaque.
-Retard dans l’esquive des attaques (risque de blessures et de K.O.).
Pour prévenir et lutter contre la déshydratation, le pratiquant de taekwondo doit, à l’entraînement comme en compétition, maintenir un bon état d’hydratation en respectant les principes suivants :
Adapter la boisson consommée au type d’effort : ici il est conseillé de boire de l’eau simple ou une boisson légèrement sucrée,
Boire régulièrement à petites doses le long de l’entraînement et pendant la compétition afin que l’estomac ne reçoive pas en une fois une dose trop importante qui pourrait entraîner un embarras gastrique,
Commencer à boire avant la séance d’entraînement ou le début des combats car lorsque l’on a soif, il est déjà trop tard et ce que l’on va boire ne pourra que partiellement corriger le déficit crée,
S’adapter aux conditions climatiques.
La perte de poids pour la compétition doit se faire essentiellement par un régime diététique et une activité physique adaptée. Le poids de combat doit être atteint environ deux semaines avant la compétition, permettant au compétiteur de s’adapter à son nouveau poids.